Après que Blaine soit venu à NY pour le Week-end chose qui fut pour moi la plus belle chose au monde, j’ai pris la décision de revenir quelques jours avec lui, à Lima, histoire de passer un peu de temps avec lui quand il ne sera pas en cours, et moi de voir un peu ma famille, surtout mon père qui me manque en ses quelques jours d’installation à NY et aussi pour revoir un peu les juniors des New Direction qui ont reprit, moi je ne reprends que dans quasiment un mois alors j’ai le temps de passer un peu de temps ici, dans ma ville natale, là où est enterrée ma maman.
Après avoir passé la matinée avec mon papa dans son garage à discuter de NY, lui entrain de travailler, moi le derrière sur mon fameux tabouret les jambes croisées et tant de joie. J’étais si heureux d’être un peu avec lui, de voir la fierté dans ses yeux, c’est l’un de mes plus beaux bonheurs avec le faite d’avoir Blaine.
Mais l’après midi arrive vite, Blaine a encore cours, donc je décide d’aller l’attendre devant le lycée mais l’envie se fit trop forte, je sors de ma voiture et pénètre dans le bâtiment, regardant chaque pièce par la fenêtre, souriant en passant devant celle où Blaine est très concentré. Il est si beau. Je continue mon chemin jusqu’à entrer dans une salle vide. La salle où j’ai du passé le plus de temps durant ses trois ans à McKinley...La salle des New Direction, elle n’a pas changé. Nos trophées sont toujours là, je souris, rien qu’au souvenir de tous ses moments passés ici. Je vais m’asseoir sur les chaises du dernier rang et je ferme les yeux, imaginant de nouveau ce temps passé.

Des images m’apparaissent dès que je ferme les yeux, je nous revois tous entrain de chanter et danser sur les chansons interprétées par chacun, même parfois jusqu’au point d’aller dans les couloirs, le lycée était en son intégralité notre scène, on chantait partout et surtout on chantait tout ce qui nous tenait à cœur, joie comme peine, heureux comme malheureux. Un sourire étire lentement mes lèvres à ses doux souvenirs...C’était une belle époque si on retire tous les problèmes extérieur. Une époque où j’étais constamment avec l’homme que j’aime, avec mes amis, aujourd’hui, nous sommes dispersés dans le pays et c’est triste.
Alors que je suis vraiment profondément dans mes songes, une voix éclate dans la salle où je me trouve, me faisant sursauter sur le coup, j’ouvre brusquement les yeux, mon cœur va pour quitter ma poitrine mais je me contrôle assez vite. Je souris en voyant mon ami Rory. Je ris un peu doucement en l’entendant poser une patrie de questions, dont je réponds amusé.
KURT « Je ne reprends les cours qu’en Octobre, et j’avais envie de vous voir un peu tous, normalement j’attends Blaine dans la voiture mais la tentation de revoir le lycée était trop grande. Je suis revenu ce matin avec Blaine. Nous étions ce week-end tous les deux chez moi. »
Je souris avant de me lever et de m’approcher pour venir le prendre amicalement dans mes bras, que je suis content de le revoir, je me suis bien attaché à lui n’empêche depuis que je l’ai défendu face aux filles qui le maltraitaient pendant la balle au prisonnier. Je me recule et laisse ma main sur son épaule.
KURT « Raconte moi tout ! comment sa se passe ici ? »

J’écoute tout ce qu’il a à me dire car malgré tout, il débite bien le jeune Irlandais, il a bien changé depuis son arrivée, je me souviens encore de quand Brittany nous a parlé de lui comme un vrai petit lutin, je me souviens de plein de souvenirs le concernant comme le jour où Will lui a fait découvrir le beurre de cacahuète. C’était assez comique cet épisode, surtout que c’était après la tentative de suicide de Dave, avec qui je suis ami à présent, en tout bien tout honneur et j’en suis ravis. Il débite tellement que je fini par m’asseoir, histoire de ne pas trop grandir. Ben ouais quand on reste debout très longtemps ca nous fait grandir, Ah c’est pour ca qu’en un an j’ai mis 10cm, c’est a force d’être debout à chanter devant les gens. Je plaisante !
Je croise les jambes et analyse chacune de ses paroles histoire de bien le comprendre. Après tout, il n’y a rien de pire que de mal se comprendre surtout avec son accent irlandais qui me fait rire plus qu’autre chose, heureusement j’arrive à le comprendre malgré tout, j’ai de la matière. Je parle moi français, anglais, le français plutôt bien, j’aime bien coller des brèves de phrase comme « vive la différence » ou « pour moi ». C’est amusant de voir les gens ne pas trop comprendre ce que je déblate quand enfin il a fini son monologue je le laisse reprendre son souffle en prenant la parole.
KURT « Je suis vraiment ravi pour le club, tu sais, vous me manquez énormément, et je suis fier que notre victoire est fait en sorte de changer tous ses préjugés sur les chorales, et je suis content de savoir que ceux à qui je tiens ne craignent plus rien dans l’enceinte de cette école, que la guerre est terminée. J’ai eut écho de ses Vocal Star, cela ne m’enchante guère, surtout par Shelby, je trouve ca déplacé de créer de la compétition au sein même d’un lycée alors qu’on a enfin réussi à cessé la guerre populaire, « looser ». C’est dommage vraiment. »
Alors qu’il me demande des renseignements sur ma vie à NY, j’attrape son poignet et je le tire pour qu’il s’asseye sur la chaise voisine à la mienne, il est assez grand comme ca comme on dit et je commence alors mon petit déballage.
KURT « C’est fabuleux, un véritable rêve, je vis près de Broadway, j’y vais quasiment une fois par semaine fois une merveille dont seul Broadway a le secret. L’université est merveilleuse, je me sens chez moi, à ma place, je me sens enfin moi-même et plus à devoir étouffer mon ambition, la compétition est dur mais au moins, je me donne à fond. Mais...être loin de ceux que j’aime c’est dur, même si j’ai Rachel avec moi. »